mercredi 30 avril 2025, 16:00

Au cours d’un atelier à Vienne, les associations membres européennes et africaines partagent leurs connaissances

  • Les associations membres ont échangé leurs idées sur des thématiques liées au football

  • Le partage des connaissances est une méthode efficace pour rapprocher les continents et leur football

  • La FIFA « construit des ponts pour unir le monde »

Un groupe d’associations membres (AM) de la FIFA, d’Afrique et d’Europe, s’est réuni à Vienne pour échanger des idées, dans le cadre des efforts continus de la FIFA, visant à combler les écarts entre différents continents du football.

L’atelier de coopération et de partage des connaissances de la FIFA entre les AM européennes et africaines fait suite à celui ayant réuni des AM d’Europe et d’Asie centrale, tenu à Tachkent, en Ouzbékistan, en octobre 2024. De nombreux sujets y avaient été évoqués.

Rehausser le niveau du football à travers le monde fait partie intégrante de la mission de la FIFA. Le partage de connaissances ainsi que la collaboration entre AM de différentes confédérations, lors de tels ateliers, constituent un moyen efficace d’y parvenir.

« Le premier événement en Ouzbékistan a été un excellent exemple de collaboration intercontinentale, et nous recréons ici en Autriche le même type d’environnement avec les fédérations africaines », a déclaré Elkhan Mammadov, Directeur des associations membres à la FIFA.

« En réunissant des associations de football de différents continents, nous ne faisons pas que partager nos connaissances, nous construisons aussi ensemble l’avenir du football. La collaboration est la clé pour relever nos défis communs et débloquer de nouvelles opportunités pour le football mondial, et nous avons invité ces fédérations afin que nous puissions tous apprendre les uns des autres. C’est également le rôle de la FIFA : construire des ponts pour unir le monde. »

L’atelier de Vienne a réuni des représentants des AM d’Autriche, de Finlande, de Géorgie, de Moldavie et des Pays de Galles pour l’Europe, ainsi que du Cameroun, du Maroc, du Sénégal et de la Tanzanie pour l’Afrique.

Parmi les thèmes abordés figuraient le développement du football chez les jeunes, les investissements dans les infrastructures, l’organisation de tournois internationaux et la durabilité des compétitions de clubs d’élite. Des tables rondes ont également été organisées sur le contrôle financier efficace, la gestion de projets, le développement du football féminin et la formation des arbitres.

« Cet atelier est un exemple éloquent de la manière dont la coopération entre confédérations peut accélérer le développement du football », a déclaré Gelson Fernandes, Directeur des associations membres africaines à la FIFA. « Il est précieux d’avoir un espace où les idées peuvent être échangées librement, car nombre de nos fédérations – peu importe leur localisation dans le monde – font face aux mêmes défis. Disposer d’un espace d’écoute et d’apprentissage mutuel profitera à tous. »

Thomas Hollerer, secrétaire général de la Fédération autrichienne de football, a déclaré que l’atelier envoyait un signal fort de coopération internationale et de construction de ponts au sein du football : « L’échange direct avec nos associations partenaires africaines et européennes a clairement montré combien nous pouvons apprendre les uns des autres. Des initiatives comme celle-ci créent un espace de compréhension mutuelle et favorisent le développement et les approches innovantes. Cela contribue également au développement à long terme du football à l’échelle mondiale. »

Serghei Butelschi, secrétaire général de la Fédération moldave de football (FMF), a salué l’opportunité d’observer « différentes approches et cultures ». Il a déclaré : « L’atelier était également très bien structuré, car nous avions des associations d’Europe et d’Afrique pouvant discuter de sujets communs sur le développement du football. »

Papa Sidy Lo, membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football, a ajouté : « Nous avons trouvé le choix des sujets abordés et la manière dont ils étaient présentés très pertinents. Le contenu des présentations ainsi que les questions qui ont suivi nous ont permis de recueillir suffisamment d’informations utiles à mettre en œuvre dans nos pays respectifs. Grâce à cet atelier, tous les participants sont désormais disposés à mettre en pratique les méthodes et expériences acquises. »